Photo de Nathalie Manaud
Le jardin en hiver garde encore quelques hampes, quelques graines, la rocaille refuse de laisser la place à la terre nue, la moindre plante manifeste sa résistance. Il ne reste que des fantômes de fleurs...
La feuille a perdu
son suc et son velours
restent des brins de gaze
Les fleurs se délitent lentement, en parures ligneuses, jaunies telles d'anciennes photos, la nature garde des zestes de beauté, des dentelles végétales, que le vent, la pluie, la neige magnifient avant de les effacer...
La lumière fait son nid
au travers de la feuille sèche
précieux canevas
D'or et de fils entrelacés
même la fin est experte
Comme l'églantine, ma tante Méroline se farde et se rosit un peu trop les joues pour cacher sa peau parcheminée, à vrai dire c'est beaucoup trop, quand je l'embrasse je profite de ses couleurs éclatantes!
Fards Bourjois
outrageusement maquillée
tante Méroline
Pour la page 220 de l'Herbier de poésie chez Adamante
C'est joliment dit et j'aime le passage avec cette tante coquette.... amitiés, jill ;-)
RépondreSupprimerComme pour les fleurs, le temps a sur nous son emprise et le temps nous parchemine. C'est le cycle de la vie, nous ne sommes tous que de passage mais au contraire de nous les roses refleurissent.... Bises
RépondreSupprimerBonjour Marine,
RépondreSupprimerLa fleur d’hortensia est bénie des dieux. Elle conserve sa beauté jusque dans la mort.
La tante Méroline est attendrissante . Et ton humour à décrire sa coquetterie est un délice.
Un très bel haïbun. Bravo Marine
Gros bisous
:)
et pourtant la coquette tante ...
RépondreSupprimerune belle transposition des "vanités" ma Zoupie
gros bisous
A chacun sa façon de vieillir en préservant l'apparence... La fleur a ce petit jeu est toujours gagnante...
RépondreSupprimerL'image ou le texte sont très beaux.
RépondreSupprimerTout va bientôt recommencer :-)
Bisous Marine
A la différence des fleurs qui gardent tout leur charme en vieillissant, nous ne pouvons pas en dire autant, avec ou sans crème jour nuit ! J'aime beaucoup les bouquets secs aux couleurs tendres et parfois parfumés.
RépondreSupprimerBises Lotoises avec quelques flocons.
Merci ma chère Marine pour ton superbe billet. Que j'aime la fleur d'hortensia, si belle encore et tes mots sont si beaux. J'apprécie infiniment. Gros bisous et bon lundi après-midi ♥
RépondreSupprimerla fin d'un cycle avant la renaissance, des mots charmants comme toujours
RépondreSupprimerCharmant billet !
RépondreSupprimerBises
Très belle interprétation pour ce défi avec photo imposée Bravo, bisous bon mardi
RépondreSupprimerBonjour Marine, les fleurs magnifient la vie au même titre que les animaux ..tu le dis avec poésie et un joli raffinement qui me touche. Superbes illustrations !!
RépondreSupprimerOn commence en nostalgie, on finit avec le sourire grâce à tante Méroline, cette petite fleur qui ne veut pas faner et qui continue à dispenser son pollen à ce que je vois. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMais qui es-tu aimable visiteur ou vissiteuse ? Dommage de ne pas signer !!!
SupprimerMerci donc Balaline !
SupprimerBonjour Marine. Jolie broderie autour de cette photos, qui nous permet de découvrir ta "tante Méroline outrageusement maquillée". Bonne journée et bisous
RépondreSupprimerL'image et les mots se répondent joliment.
RépondreSupprimerJ'aime "La lumière fait son nid au travers de la feuille sèche"
Douce fin de semaine :-)
Bien joliment dit...
RépondreSupprimerCoup de coeur pour tante Méroline et ses fards "Bourjois" "avec un j comme joie".
RépondreSupprimerJe rachète les petites boites rondes des fards à joues de ma maman ; petites boites qui ont gardé précieusement leur parfum, véritables "madeleines" d'enfance.
Merci chère poète ♥♥
Elles étaient bien jolies ces petites boites, et parfumées !
SupprimerDepuis que les Nouvelles Galeries de Pau ont brûlé je n'ai pas su en retrouver
J'étais pourtant sûre d'avoir laissé un message sur ce billet et je me rends compte qu'il n'a pas passé. Je crois qu'une fleur ne meurt jamais. On se souvient toujours de sa couleur, de sa prestance et de son odeur. Bises alpines.
RépondreSupprimerComme les fleurs le temps fane et parchemine toute vie
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