Des images, la passion de la nature, une vision poétique, des échanges
Le temps était gris, ça ne fait pas de belles photos et même... plutôt moches !
Je suis très gourmand et je chipe les graines de tournesol des oiseaux, je suis un beau brun plein de panache et souple avec ça ! On me cherche un pseudo!
Le lendemain, le soleil était revenu et l'écureuil aussi... Christian le patron lui a fait une petite cabane et moi j'y ai déposé des noisettes et des cerneaux de noix. Il a tout craqué.
Dans le bol de céramique j'ai mis de l'eau.
Pour le N° 244 de l'Herbier de Poésie
avec une image de Tim Burton chez Jill
Je suis le chat noir à la queue mobile
Aux yeux fauves au regard perçant
Que ce soit de jour ou de nuit
Je ne crains pas les gros bourdons
Ni les fantômes ni les dragons
Je fais du vent et je mouline
Je balaie les piqueurs et les dérangeurs
Avec ma queue guerrière
Qui m'évente, qui vrombit.
Je fais peur aux souris
Ca me fait sourire
Sur les toits je suis le roi de la nuit
Je suis un chat Celtique invincible
Dis moi ce qu'il se passe au delà des nuées
Au delà des collines et plus loin que la mer
Sous l'arceau de tes ailes mon bel et libre ami
Existe-t-il ailleurs un monde différent ?
Au travers de tes plumes se glisse un ciel d'azur
Dis nous comment briser la haine et la violence
Comment dire au soleil de nous faire le don
De sa lumière et de sa force
Tel qu'ils furent aux premiers jours du monde
En ce paradis de tous les possibles
Aussi clair aussi pur qu'un cœur de nouveau né
Quand des pierres glacées gisent aux tréfonds des âmes
Comment faire renaître tout cet amour perdu
Oiseau qui a tout vu et qui a tout vécu
Du ponant au levant
L'oiseau, raconte-moi
Pour la page 245 de l'Herbier de Poésie, piloté par Adamante
Avec une photo d'ABC
Que me dit cet arbre embroussaillé, seul dans sa friche, crocheté par un fil téléphonique ? Sans doute qu'il se plairait davantage dans une forêt touffue, sonore encombré d'appels, de chants d'oiseaux, de trilles, de crissements, de feulements, de végétaux aux odeurs boisées, moussues ou résineuses, baigné de flaques de soleil, de taches d'ombre..
Alors il chanterait, danserait le rap, slamerait, jouerait des castagnettes avec l'aide du vent, la nuit tombée, ses racines enfin dénouées, délassé jusqu'au bout de ses branches !
Uni a ses frères
reposant dans les bras de Morphée
régénéré enfin
Tableau de Pierre Narcisse Guérin Morphée et Iris
