Avec la photo de Jeanne Fadosi
ILS ONT PERDU LE NORD
Sur la route de l'exil
Laissant le sud à ses misères
Dépouillés de tout
Ils ont perdu le nord
Tandis que
Les oies sauvages
Tant d'oiseaux voyageurs
Tant d'hirondelles
Suivent en novembre
La route inverse
Sur la route de l'exil
C'est la vie qui se perd
En ces no man's land
Pavés de détritus et de boue
De séparations, de noyades
Et pire encore
Quelle est la solution
Qui peut le dire?
Je ne sais pas aujourd'hui
Penser à autre chose
Tandis qu'un vol de grues
Chante dans un ciel
Définitivement menacé
marine D 25/11/2021
Ce sujet est brûlant et j'avoue ne pas comprendre pourquoi ce problème n'est pas réglé depuis longtemps. On ne peut pas laisser courir à leur perte des milliers de gens qui souffrant dans leur pays vont essayer de trouver un peu de bonheur ailleurs.
RépondreSupprimerLa solution réside sans doute de faire en sorte que, dans leur pays, assez d'aide leur soit apportée pour qu'ils n'aient pas envie de le quitter mais c'est un vaste débat et comme nous sommes de plus en plus sous des régimes totalitaires, cela ne s'arrêtera sans doute jamais. Tu as su trouver des mots pour dire ta peine face à tant de vies perdues.
Je pense que personne actuellement n'est en mesure d'empêcher ces pauvres gens de quitter leur pays afin d'espérer une vie meilleure,et de risquer d'y laisser la vie, surtout que certains pays leur laissent croire que c'est possible et que d'avides passeurs leur en font la promesse...A la tête de ces pays, hélas, règnent des profiteurs ou des fous sans scrupules, le plus souvent.
SupprimerMerci Marie
sujet brûlant en ce moment ! on est tous là à se sentir coupable de tous ces morts, et à espérer une solution qui contente tout le monde ! tu sais si bien écrire ces maux avec tes mots Marine, ça me bouleverse toujours !
RépondreSupprimerje préfère la migration des tous ces oiseaux qui se fichent bien de nos frontières et de nos lois...ils suivent leur instinct et partent pour survivre ou procréer....
et tu as raison tous ces passeurs, ces assoiffés d'argent qui sont prêts à tout , ce sont eux qu'on devrait punir et enfermer...
je t'embrasse ma belle !!
Un problème mondial qui concerne des humains, on semble l'oublier.. il faut que ces personnes puissent vivre dans leurs pays mais cela est simple à dire. nous fournissons des armes à des gouvernants sans scrupules et même si cela est inconcevable de voir des gens mourir dans de pauvres embarcations, cette situation pourrait être la nôtre. Nous avons la chance de vivre dans un pays libre. Ton texte est très bien écrit et au-delà de la poésie, nous invite à cette prise de conscience.
RépondreSupprimerMagnifique texte ... que pouvons-nous faire, c'est bien triste !
RépondreSupprimerTon petit rouge gorge est adorable
Gros bisous, belle journée
Des mots superbement formulés... Touchants... Tristement d'actualité.
RépondreSupprimerQuel magnifique rouge gorge ! J'en ai vu un sur mon balcon enneigé tout à l'heure. Il picorait dans la boule de graisse.
Bisous Marine et bon début de semaine
J'ai parfois honte de vivre en ce monde où l'on ne songe qu'à augmenter sa vie de tas de choses si éloignées de la bienveillance et de l'humanité...
RépondreSupprimerÉcho :
RépondreSupprimerChaque montagne a son écho. Ceux des miennes me sont essentiels. Les siennes sont si lointaines !
Cela fait longtemps déjà qu’il est parti. Il a traversé plusieurs pays, pluie, bourrasques, tempêtes extérieures, tempêtes intérieures, contre vents et marées il a cheminé…
D’un pays à l’autre, ici, ailleurs, ailleurs encore, ailleurs toujours, de rares sourires, beaucoup de peurs, de nombreuses frontières, jamais un regard en arrière…
Des montagnes, des vallées, des rivières, des égarements citadins, plus loin, très loin, avancer sur des chemins incertains…
Un jour, espérer le but atteint, poser son regard sur demain, souffler enfin…Mais au fond de sa mémoire, en fermant les yeux le soir, entendre résonner la voix de ses montagnes, et se permettre une larme…
Un texte écrit il ya déjà plusieurs année, et le problème ne fait que s'amplifier, quelle tristesse !
Merveilleux poèmes
RépondreSupprimerQui dit vrai
Bonne journée
C'est tellement triste ce qui arrive en ce moment pour ces pauvres gens qui veulent fuir leur pays inhospitalier pour eux !!!!
RépondreSupprimerBeau texte Marine et merci d'en parler si délicatement avec Monsieur rouge-gorge en photo.
Bonne soirée à vous deux, bises, à bientôt !
Bonjour Marine,
RépondreSupprimerTu as su écrire sur un sujet très, très grave... Nous nous sentons impuissants mais si tristes de ne rien pouvoir faire... Comment s'étonner que notre terre ne se révolte pas contre notre pauvre humanité ? !
Je t'embrasse.
Annie
Tellement triste de constater tous ces morts en Manche, entre la France et la Grande Bretagne. Ces 27 là ma Zoupinette, c'est 27 de trop qui fuyaient comme les autres la misère et la guerre.
RépondreSupprimerBises et bon début de semaine - Zaza
Bonsoir Marine
RépondreSupprimerUn texte émouvant, nous sommes hélas impuissants devant ces drames
Merci pour le partage
Bisous, bonne soirée
Tes mots sont très forts pour illustrer ce sujet "brûlant" de l'exil des migrants... Il faut qu'ils soient vraiment "acculés" pour prendre de tels risques... ce qui est "dégoutant" surtout, ce sont les passeurs qui leur font payer des sommes colossales et qui les abandonnent souvent "à leur triste sort" une fois l'argent empoché...
RépondreSupprimerTrès bonne fin de journée et gros bisous.
Très beau texte qui décrit une situation catastrophique et émouvante où l'être humain devient l'enjeu de décisions politiques qui sont de véritables balles de tennis sur un court. Malgré les intempéries , le sort des oiseaux migrateurs est plus enviable.
RépondreSupprimerDouce soirée, bises Marine
Merci pour tes mots ma chère Marine. On est tous concernés par ces drames à répétition qui ont aussi lieu sur les côtes méditerranéennes régulièrement hélas. Tous les gouvernements sont concernés dans le monde entier et au lieu de se renvoyer la balle des responsabilités, ils devraient œuvrer en pensant d'abord aux êtres humains qui sont la proie des passeurs parce qu'ils veulent quitter leur pays, ou sont obligés de le faire pour espérer avoir une vie meilleure, échapper à la mort souvent aussi...Si on ne fait rien pour qu'ils puissent rester chez eux, ce qu'ils aimeraient faire car souvent ils abandonnent une partie de leur famille là-bas, qu'au moins on les accueille dans de bonnes conditions, décentes et qu'on fasse tout pour qu'ils arrivent à destination. Ce n'est pas digne de les laisser partir de n'importe quel endroit de la côte française dans ces rafiots qui ne peuvent pas tenir bien longtemps sur l'eau, tant ils sont surchargés...et fragiles. Je t'embrasse
RépondreSupprimerQuel beau texte !!!
RépondreSupprimerTouchant...
Et quel beau rouge gorge :-)
Bonne journée :-)
Magnifique poème qui dit tout haut notre malaise, notre douleur impuissante.
RépondreSupprimerDe beaux commentaires aussi, je me glisse dans celui de manou
Et je t'embrasse chère poète ♥
Une nouvelle tragédie qui fait réagir car cette fois ils sont si nombreux à avoir perdu la vie,si nombreux qu'on ne peut le taire et que ça fait une énorme tâche sur la belle image "France, terre d'asile ".J'aimerais tant que ton poème ouvre les yeux et les coeurs de tous nos gouvernants !
RépondreSupprimerMerci Marine, bisous.
Merci pour ce ciel peuplé "de tant de vie" ♥♥
RépondreSupprimerBises du soir :-)
Bonsoir Marine. Cette photo t'a inspiré un joli poème émouvant sur ces migrants, exploités par les passeurs. Bonne soirée et bisous
RépondreSupprimerSensible à la misère de ce monde tu nous fais réfléchir
RépondreSupprimerBises de Mina
Ton poème est très beau !
RépondreSupprimerLe rouge-gorge est de mon avis.
Bonne journée Marine
Ce joli nom " Passeur " n'a pas sa place dans ces crimes.
RépondreSupprimerLa base de toutes les hirreurs commence lorsque ces pauvres êtres veulent croire en ces passeurs, véritables ordures qui ramassent l'argent et jettent les crédules dans les embarcations, portes des enfers.
Un passeur doit être un lien...
RépondreSupprimerLe mot a perdu sa valeur...
tristesse d'un monde qui se noie dans un égoïsme sans fin...